Gérer le stress
Trop de stress engendre un mal-être, mais peut aussi amener des états anxieux et de la fatigue qui, à la longue, peut avoir des répercussions sur la santé. A lui seul le stress n’est pas susceptible de déclencher une maladie mais, chez des personnes prédisposées, il peut activer l’apparition de différents problèmes de santé, en particulier :
- des problèmes cardiaques,
- des problèmes digestifs,
- certaines maladies de peau.
- Le stress peut également favoriser certaines pathologies mentales, en particulier la dépression.
Il n’y a pas de remède universel ; la réponse dépend de chacun de nous car, du petit exercice respiratoire à la thérapie de choc, les solutions pour y remédier ne manquent pas.
Mieux se connaître et comprendre de quelle façon le stress agit sur nous, c’est déjà faire un pas vers un changement salutaire.
Avant d’adopter des traitements médicamenteux, il est important de privilégier des méthodes simples :
- Trouver du temps pour se détendre dans des activités que l’on aime : sport, musique, lecture, promenades, rencontrer des amis… ou se reposer tout simplement.
- Pratiquer des exercices anti-stress peut également être de grande utilité. (Voir : Stress (exercice anti-stress)) Pour les chrétiens, la prière est d’un grand secours et d’une grande efficacité.
La Bible dit : Déchargez-vous sur Lui (Dieu) de tous vos soucis, car Lui-même prend soin de vous.
(I Pierre 5 :7)
Si le stress a des répercussions plus graves sur la santé, il est important de consulter son médecin traitant qui décidera du traitement à faire. Cette prise en charge nécessitera parfois les soins d’un spécialiste.
Ainsi, dans le cas d’une dépression consécutive à de graves problèmes de stress, votre médecin traitant pourra juger utile de démarrer un traitement anti-dépresseur, mais également de vous faire voir par un psychologue ou par un psychiatre.
Le 10 octobre 2007
Une autre méthode ‘anti-stress’, suggérée aussi par certains ‘psy… ‘ est de noter sur un cahier que certains nommeront ‘cahier-poubelle’, d’autres ‘cahier de colère’, tout ce qui, au quotidien, nous a stressés, fait mal, ou que, d’une manière ou d’une autre, nous avons mal vécu. Écrire est une façon de vider notre ‘trop-plein’…
Suite à cet exercice, les propositions sont diverses :
Soit le confier (en pensée) à Dieu en lui demandant la guérison de nos pensées, peurs… soit le brûler régulièrement après l’avoir relu (dans ce cas, les pages d’un classeur sont plus adaptées) ou en avoir parlé avec une personne de Très Grande Confiance qui nous aura aidés à relativiser.
Personnellement je suggère la première méthode à laquelle j’ajoute :
Prenez aussi votre cahier à l’envers et, de ce côté, inscrivez ce qui, dans ce même temps a apporté une touche, même minime de joie, paix ou un sourire à votre journée. Peut-être que ce sera seulement le chant d’un oiseau, le bonjour (ou le sourire) d’un passant… ou le fait que, ayant relu la ‘colère ou la peine’ de quelques jours avant, vous avez réussi à la voir moins ‘terrible’ ! Peu à peu, on se rend compte que l’envers du cahier prend de plus en plus de place… Et que l’endroit se remplit moins …
Le 10 octobre 2007
Le danger c’est que lorsque l’on est en situation « de stress » on sait que ça ne va pas, mais on n’est pas toujours en état de réagir car trop débordé pour prendre le temps de s’occuper de soi ! « On pense que ça ira mieux demain ».
Pourtant, le temps de pouvoir «se détendre en se faisant plaisir » serait le meilleur des remèdes face à un emploi du temps frôlant souvent l’impossible !
C’est ainsi hélas que faute d’avoir pu prendre à temps « le taureau par les cornes » pour accepter de voir les choses en face, ça se termine souvent chez le médecin qui doit traiter avec des médicaments la personne atteinte de « stress » pour qu’elle puisse se reconstruire… et quelquefois en plus, demander l’aide d’autres spécialistes.