Le burn-out (Pourquoi)
La société veut des résultats :
Nous avons importé le rêve américain où priment l’excellence, le confort matériel, le respect de la communauté, la sécurité, le prestige.
Ce modèle s’assortit d’une croyance : être le meilleur ne suffit plus, il faut aller au bout de ses forces. Nombreux sont les stéréotypes véhiculés par les médias qui nous commandent de nous surpasser. Tel Rocky, nous devons nous montrer capables de tout encaisser.
La société a perdu ses règles morales. Les nouvelles valeurs n’ont pas comblé le vide laissé par l’affaiblissement de la pratique religieuse. Désormais, la fin justifie les moyens. La société entretient l’illusion que la perfection est accessible, moyennant un travail acharné, peu importe que cela engendre fatigue, stress de la compétition, frustration, déséquilibre de vie. De plus en plus souvent, il y a confusion entre la valeur d’une personne et son salaire ou son niveau hiérarchique.
Mauvaise communication :
- Le manque de communication au travail génère des conflits de personnes à l’origine du burn-out.
- Face aux exigences de perfection, nous n’osons plus exprimer nos frustrations. Si nous le faisons, il est souvent trop tard et nous nous rendons antipathiques. Difficile alors de ne pas s’auto-dévaloriser.
- Nous ne savons plus écouter. Qui entendra la souffrance de la victime d’un burn-out ? Celle-ci entendra-t-elle les mises en garde de ses proches ?
Manque de considération de la souffrance psychologique :
La souffrance psychologique semble moins respectable que la souffrance physique. La première n’est souvent prise en considération que lorsqu’elle a rejoint la deuxième, au travers de troubles psychosomatiques. Mais alors, le burn-out s’est installé.
Articles liés : Burn-out : Quoi – Qui – Quand – Pourquoi – Le reconnaître – En sortir – L’éviter