Accepter l’échec
L’échec est une opportunité pour apprendre une leçon de valeur.
L’échec est difficile à admettre, et apporte souvent du découragement. Quand nous échouons, nous sommes confrontés à la tentation d’abandonner dans la frustration. Mais l’échec est comme la respiration. Lors d’un échec, nous devons faire demi-tour et retourner là où nous avons commencé et essayer encore, en espérant réussir à la prochaine tentative – ou à la fois suivante.
Quand on y réfléchit vraiment, nous avons tous l’expérience d’un rebond après un échec. Considérez les phrases suivantes :
- Nous sommes tous tombés la première fois que nous avons essayé de marcher;
- Chacun de nous s’est presque noyé la première fois qu’il a essayé de nager;
- Chacun de nous a éprouvé de la difficulté quand il a commencé à apprendre la façon de former des lettres et d’écrire des mots;
- Dans le sport, la plupart d’entre nous avons perdu la balle la première fois que nous avons essayé de la frapper ou de lui donner un coup de pied.
Rowland Hussey Macy, le fondateur du premier grand magasin de détail aux États-Unis, a échoué sept fois avant que son magasin soit un succès à New York. Le romancier britannique John Creasey a reçu 743 lettres de refus comme jeune auteur ; il a alors établi une carrière à grand succès, en écrivant plus de 600 romans de crime et de mystère.
Comment réagissez-vous après un échec ? Vous retirez-vous dans le découragement ayant peur de risquer un autre échec ?
Ou êtes-vous plus résolu et plus déterminé pour réussir tandis que vous persévérez dans vos défis ?
Écoutez l’excellent conseil de l’auteur Paul S. Rees :
Dieu peut prendre nos échecs et les transformer en succès, Il peut prendre nos peurs et les transformer en courage, Il peut prendre nos préjudices et les fondre avec son amour; Il peut nous prendre, quand nous sommes loin de lui et de nos devoirs, et peut nous tendre une main salvatrice. Il peut nous faire faire volte face pour que nous puissions affronter une nouvelle fois la tâche qui nous a fait froncer les sourcils, et pour que nous puissions dominer l’ennemi qui nous a fait tomber”.
Nous ne sommes pas seuls dans nos échecs.
Rappelez-vous toujours que nous ne sommes pas isolés dans nos luttes.
Les échecs peuvent nous rendre meilleurs.
La réponse correcte à nos échecs et à nos chutes c’est d’attendre une période de temps pour trouver le succès. Cela nous aidera à devenir meilleurs, avec un caractère plus fort.
La conviction nous guide pendant l’échec.
Non seulement la conviction en nous-mêmes et en nos capacités, mais en ce qui est plus important, la foi en Dieu qui contrôle toutes nos circonstances est nécessaire si nous devons réussir dans un monde défavorable qui ne se soucie pas de nos succès, et semble consacré à nous faire échouer.
Extrait de La Manne du lundi du.25 mai 2009, adapté par Charles Coquerel