Accueillir sans la critique
Ecouter beaucoup avant de parler :
si nous avons UNE bouche, nous possédons DEUX oreilles…
Aimer d’un “amour inconditionnel” :
c’est ainsi que l’on aime le bébé qui vient de naître ou le fiancé pour qui l’on ” brûle”. On peut aimer quelqu’un et ne pas être d’accord avec lui…
Accepter les limites qu’il pose face à moi :
nous ne pouvons pas aider celui qui ne veut pas de nos conseils… (même si son refus doit le conduire vers des erreurs). Nous risquons même de le braquer encore plus dans la voie qu’il a choisie…
Si je dois intervenir dans la conversation, éviter :
- l’emploi de phrases qui montrent du doigt (Tu…, vous…) : il est reconnu que, dans les moments de tension, ce style de phrases est source de blocage et de querelles faciles… L’être humain est une créature sensible, et facilement “cassable” !
- Les phrases négatives ou les mots extrêmes : “il n’est pas capable de… il n’a jamais su, il a toujours eu du mal à…”
- Certaines attitudes qui ouvrent la porte à une méfiance de mon vis-à-vis : regard dubitatif, sourires équivoques…
Note :
Il est plus souple de dire : “Je ne comprends pas pourquoi tu agis ainsi, peux-tu m’expliquer”… ou ” J’ai mal, je ressens de la peine quand je te vois agir (ou penser) ainsi ” plutôt que : ” Mais comment peux-tu agir ainsi ? “, ou ” Ce que tu dis n’as pas de sens ; pourquoi me fais-tu cela ?” Paroles qui sont souvent reçues comme des condamnations.
Critiquer, c’est s’appesantir sur les fautes que l’on croit voir chez les autres sans penser à les aider…
Le 8 octobre 2018
Bonsoir,
j’apprécie beaucoup ces quelques lignes pour une approche non violente et remplie de bienveillance.
Bien cordialement,
Pauline