Création d’entreprise
L’indépendance ne convient pas à tout le monde. Le contexte économique est dur, il faut se battre.
Portrait-type du créateur d’entreprise gagnant :
Il a fait le choix délibéré de rompre avec le salariat car son désir d’indépendance est le plus fort. Il ne fait pas ça “faute de mieux”. Son projet, c’est sa raison d’être.
Il dispose des compétences nécessaires, tant sur le plan technique qu’en matière de gestion. Il a élaboré un solide business plan (étude de marché, plan de financement, choix du statut juridique).
Tenace et sûr de lui, il sait vendre son service.
Il est soutenu et encouragé par sa famille dans sa démarche. Il a conscience que les premières années seront difficiles. Il sait s’entourer de personnes compétentes.
Principaux facteurs d’échec au bout d’un ou deux ans d’activité :
Mauvaise évaluation initiale du marché et des fonds propres.
Mauvaise appréciation du temps de travail nécessaire.
Absence d’expérience.
Dispositifs facilitant le glissement vers la création d’entreprise :
La loi Dutreil I et II autorise le porteur du projet à diriger pendant un an sa nouvelle entreprise, tout en restant salarié chez son ancien employeur (pendant un an, ses cotisations sociales seront allégées). Concrètement, il n’est pas très réaliste de vouloir mener de front ces deux activités. C’est pourquoi la loi a instauré le congé sabbatique pour création d’entreprise. En cas d’échec pendant le congé, le porteur du projet peut réintégrer la société qui l’employait.
Dans le cas particulier des prestations intellectuelles (conseil, expertise, étude, audit, conception, création, formation, communication…), le portage salarial permet de conserver un statut de salarié tout en exerçant de façon indépendante. La viabilité d’un projet de création d’une société peut être ainsi testée en toute sécurité, sans avoir à se soucier de la gestion d’une entreprise.
Voir également notre article sur l’auto-entreprise créée en 2009.