L’importance de communiquer
Un jour, un promeneur qui déambulait dans une rue, remarqua un homme seul qui essayait de faire franchir le seuil de sa maison à une machine à laver. Il lui proposa un coup de main et l’homme parut ravi de cette aide inattendue. Après plusieurs minutes d’efforts inutiles, le promeneur s’écria : “Nous perdons notre temps, vous n’arriverez jamais à faire entrer cette machine par cette porte !”. Le propriétaire le regarda un instant avec stupéfaction avant de lui répondre : “Mais qui vous a dit que j’essayais de la faire entrer ? Au contraire, j’essaye de la sortir !”
Toute coopération est vaine si elle ne s’accompagne pas d’une bonne communication !
Et cette vérité est valable autant au sein de la famille qu’au travail ou à l’église. Ne partez jamais du principe que tout le monde est doué d’un minimum de sagesse ou de connaissance ! Beaucoup de gens refusent d’admettre leur ignorance de peur d’être tournés en ridicule. D’autres ont besoin de beaucoup de temps pour arriver à assimiler ce qui vous paraît évident ! Si vous aimez régler vos affaires avec rapidité et efficacité et que vous les précipitiez outre mesure, ils risquent d’être gênés d’avoir à vous demander conseil ou s’ils ont besoin de votre aide. Parfois, si la coopération entre eux et vous laisse à désirer, il se peut que votre incapacité à bien communiquer soit la raison de l’échec plutôt que leur manque de talent.
Sans un sens aigu de la communication vous risquez de rencontrer deux situations opposées mais également dangereuses :
- Les gens capables se décourageront et partiront, à l’image de cet employé qui se plaignait de son sort en disant : “J’ai parfois l’impression d’être employé dans une champignonnière, toujours à travailler dans le noir et nourri de temps à autre d’une brouette de fumier !”
- Les incapables sont promus aux plus hautes responsabilités et le chaos s’installe ! Si la confusion règne dans votre famille ou sur votre lieu de travail, et a chassé l’harmonie et le sens des buts à atteindre, alors relisez ce qu’a dit Paul concernant la nécessité d’une bonne communication : “Je vous en conjure, soyez parfaitement unis, en ayant la même façon de penser et les mêmes convictions !”
Le 19 novembre 2006
Au lycée, j’avais un prof de maths qui aimait répéter : « cela va sans dire, mais cela va encore mieux en le disant ». Depuis que j’applique cette devise, je me suis maintes fois rendu compte de l’intérêt de dire les choses clairement et simplement.
On me dit souvent que je manque d’humour parce que je n’aime pas les allusions, les sous-entendus, les remarques ironiques qui nous font dire le contraire de ce qu’on veut dire, bref tout ce qui piège la communication.
Mais plus souvent encore, on me remercie de la franchise et de la simplicité avec lesquelles j’ai dit ce qui méritait d’être dit. Sans vouloir me vanter (parce que j’ai abandonné tout orgueil à ce niveau-là), il m’arrive souvent de jouer le rôle de l’ignorant dans des réunions et de poser une soi-disant question bête parce que je remarque que quelqu’un décroche. En général, je vois dans son regard une bonne dose de reconnaissance.
Cela ne m’empêche pas de me faire encore piéger. Un jour, mon tout jeune fils me demande ce qu’est un vampire. Je me lance dans des explications confuses pas très rassurantes, puis lui demande où il a entendu ça. « C’est dans la cassette du Roi d’Egypte. Pharaon dit à son fils : c’est sur toi que je bâtirai mon vampire ! »
Autre piège récurrent : les e-mails. Mon mari et moi travaillons dans la même société. Quand nos interlocuteurs n’inscrivent que notre nom de famille, c’est sur ma boîte que les messages arrivent. J’ai eu le malheur de répondre un jour : « Sachez qu’il y a deux B. dans la société etc. ». Ce « Sachez que » a été perçu comme extrêmement péremptoire et il m’a fallu supporter deux ans de sarcasmes avant de me débarrasser de mon image de mégère auprès de ce collègue, jusqu’à un séjour au ski qui nous a réunis et permis de mieux nous connaître.