Lenteurs administratives
Que ce soient les administrations, les entreprises, notre artisan préféré, ou un proche, nous sommes tous confrontés au problème des délais pour régler une question. Nous sommes soit responsables, soit victimes de la lenteur pour agir.
Quels que soient les acteurs en jeu, on retrouve toujours certains points communs. Prenons donc l’exemple caractéristique de l’administration.
Comment réagir face à la lenteur administrative ?
Pour tordre d’abord le cou aux idées reçues : les fonctionnaires en tant que personnes ne sont pas des fainéants. Loin de là. Les lenteurs viennent souvent des procédures qui leur sont imposées, du manque de personnel dans un secteur ou de la mauvaise répartition du travail.
Que faire ?
D‘abord évitez le caractère “sanguin” en déballant impulsivement vos sentiments émotionnels de révolte :
- on perd beaucoup de temps à écrire nos paroles vindicatives dans cet état d’esprit,
- on perd beaucoup d’énergie morale à réagir négativement et se laisser aller à “dire ce que l’on pense”
- on perd des chances d’être écouté par un interlocuteur qui se sent agressé,
- on y perd parfois beaucoup plus : le sommeil, l’estime et surtout les chances de régler la question dans de bonnes conditions.
Même si cela vous paraît frustrant, privilégiez le caractère adulte : fixez un échéancier raisonnable des étapes à passer pour régler votre problème.
N’agissez pas sous l’impulsion du moment.
Un exemple de délais :
- 1° rappel en simple lettre : 2 semaines.
- 2° rappel en simple lettre : 4 semaines.
- Rappel par lettre recommandée avec accusé de réception : 7 semaines.
- Réclamation par lettre recommandée à la direction : 10 semaines.
Faites preuve de sagesse et renseignez-vous à plusieurs sources avant d’en arriver à la procédure judiciaire.Dans toutes vos actions, présentez toujours des faits, des dates comme arguments. Evitez d’exprimer vos sentiments, écartez systématiquement les jugements (“vous êtes complètement…”).