Moralité des relations
Chacun de nous peut se retrouver dans l’une ou l’autre de ces propositions :
- Je respecte toujours les valeurs morales.
- Je respecte la plupart du temps les valeurs morales.
- Je respecte d’une certaine manière les valeurs morales.
- Je respecte rarement les valeurs morales.
- Je ne respecte jamais les valeurs morales.
Quelle serait la vôtre ? En fait la majorité d’entre nous préfère la seconde pour des raisons de commodité ! En effet nous ne voulons pas être confrontés à nos manquements, nous répugnons à nous imposer trop de discipline, nous avons peu envie de nous intéresser aux autres et nous sommes généralement partisans du moindre effort ! Aussi estimons-nous plus confortable et prudent de nous en tenir à la seconde proposition, tout en exigeant des autres qu’ils s’en tiennent à la première !
Néanmoins le seul barème de moralité devrait être la règle d’or du Christ, pour au moins trois raisons :
Cette règle n’est pas très difficile à comprendre :
il vous suffit de toujours vous mettre à la place de l’autre personne ! Même un enfant est capable de gérer ce principe. Et il n’y a pas d’amendements ni d’exceptions à cette règle !
Cette règle n’admet que des vainqueurs, jamais de perdants !
Est-il nécessaire, pour gagner une récompense, d’avoir obligatoirement des perdants ? Si je vous traite comme j’aimerais moi-même être traité, vous y gagnez et si vous me traitez comme vous aimeriez être traité, je suis gagnant ! Qui est le perdant dans tout cela ?
Cette règle est source de paix et d’estime de soi.
Vous devez vivre avec vous-même ! Si, pour gagner, vous devez sans cesse tricher, vous perdrez vite l’estime de vous-même, vous vivrez dans la crainte d’être démasqué, vous perdrez votre assurance devant Dieu et vos réussites ne seront que poursuite du vent !