Réflexions sur le divorce de l’homme
Plus qu’une simple parole, le “OUI” prononcé devant les autorités civiles ou religieuses, est un acte d’engagement pour la vie. La rupture de ce “OUI” a toujours de graves conséquences, tant pour la femme (voir article Divorce de la femme (réflexions sur le)) que pour l’homme.
Parmi les problèmes rencontrés pour l’homme, notons la solitude, la perte de personnes qui lui sont chères, la perte de certains repères importants, les problèmes financiers, la culpabilité.
La solitude, avec son contingent de risques de dérapage:
Cette “liberté retrouvée” peut quelques fois le conduire à des dangers dont on mesure mal l’incidence.
- la dégradation de sa moralité et dispersion des centres d’intérêt dans le but initial de se distraire à tout prix. Les pièges sont multiples et jamais “innocents”.
- parfois le refuge dans l’alcool ou d’autres addictions.
- une résistance psychologique amoindrie de sa personne.
La perte de personnes qui lui sont chères.
Au niveau des enfants :
la garde partagée est souvent source d’instabilité et de vulnérabilité. Souvent les enfants deviennent plus distants, partagés par le désir de plaire à leur mère. Autant la responsabilité et l’influence de celle-ci augmentent, autant celles du père diminuent.
Souvent, il ne devient plus qu’une “portion de père” dont le pouvoir de décision devient bien aléatoire. Il n’occupe plus qu’un second rôle et n’est réduit qu’à être un bon “copain” dont le souci majeur est de chercher à plaire à ses enfants pour récupérer de l’influence. Le père divorcé doit réapprendre à montrer l’amour qu’il éprouve pour ses enfants.
L’absence de ses enfants et de son épouse peut être un véritable deuil difficile à assumer pendant une longue période.
La perte de certains repères importants est déstabilisante.
Au niveau du lieu (logement et ville) ou des amis, parfois parmi les plus fidèles, qui vous évitent désormais. Refaire sa vie n’est pas facile.
Les problèmes financiers
s’ajoutent aussi à la liste noire. A l’image de l’huître et les plaideurs, les frais de justice s’ajoutent à ceux du partage, souvent problématique et source de nouveaux conflits.
Le versement d’une pension sur une longue période peut aussi amener vers des difficultés matérielles parfois jusqu’à la dissolution des biens de la famille.
Sentiment de culpabilité,
souvent intériorisé, parfois attisé par la famille et ses propres enfants qui, poussés par la mère, peuvent adopter vis-à-vis de leur père un comportement réfractaire et rancunier.
Sombre tableau certes, mais hélas partiel et bien réel qui doit nous amener à une réflexion spirituelle profonde : jusqu’où avoir la volonté d’aller, pour trouver une solution et préserver son couple du divorce ?